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La Chine, le Cameroun et le Congo plaident pour la transparence dans le commerce des produits forestier

posted in Environnement

Les acteurs du secteur forestier du Cameroun, du Congo et de la Chine ont pris des engagements mutuels pour lutter contre le commerce illicite des produits forestiers. Un document de plaidoyer sur la légalité et le commerce du Bois élaboré par les différentes parties prenantes a été validé le 27 Avril 2017 à Douala, au Cameroun.

Des participants en salle pour l'atelier CITES/Douanes. Crédit Photo: Madeleine Ngeunga

Des participants en salle pour l'atelier CITES/Douanes. Crédit Photo: Madeleine Ngeunga

« Il faut une lutte efficace contre les réseaux criminels du commerce des produits forestiers ». Cet appel de François Kpwang Abessolo, Chargé de programme Senior pour l’Afrique Centrale de l’ONG internationale TRAFFIC traduit une urgence pour le Cameroun, le Congo et la Chine. Des récents rapports compilés par le Réseau de surveillance du commerce des animaux et plantes sauvages (TRAFFIC), indiquent que la Chine est le premier importateur du Bois Africain, mais aussi le plus grand importateur et exportateur de bois illégal au monde. 20 millions de m3 de bois récoltés illégalement entreraient en Chine chaque année, soit un cinquième du bois importé en Chine d’origine illégale. Le Cameroun et le Congo figurent parmi les fournisseurs de ce bois.

« En janvier 2016, 28% du bois importé par la Chine provenait du Cameroun, contre 30% en provenance du Congo », relève Zhang Ke gestionnaire de Projets au sein du Bureau de l’organisation TRAFFIC en Chine. Même si ces pays ne sont pas les plus gros fournisseurs du géant d’Asie, leur volume de bois envoyé en Chine est assez élevé. « La Chine est l’un des principaux consommateurs de produits forestiers du Cameroun », précise Djogo Toumouksala, Délégué Régional du ministère Camerounais des Forêts et de la Faune pour le Littoral.

D’après des statistiques dudit ministère, entre 2009 et 2014, le Cameroun a exporté 35% de son bois vers la Chine. Le Congo quant à lui évalue à 62%, le volume de bois exporté vers la Chine entre 2012 et 2016. De grandes quantités de bois quittent donc ces pays tous les jours vers la Chine, constate Patrice Gouala, du Ministère de l’Economie Forestière, du Développement Durable et de l'Environnement du Congo.

Vue d'ensemble des participants à l'atelier CITES/Douanes. Crédit photo: Madeleine Ngeunga

Vue d'ensemble des participants à l'atelier CITES/Douanes. Crédit photo: Madeleine Ngeunga

Véritable problème, le poids de l’exploitation illégale reste lourd pour ces pays d’Afrique Centrale. En 2012, un rapport de la Banque mondial montrait déjà que « l’exploitation forestière illégale fait perdre à l’Etat camerounais 7 428 milliards de Francs CFA par an ». Le déficit de synergie d’actions entre les principaux acteurs de la filière handicape le travail de veille. Ce qui amène les participants à l’atelier de Douala à insister sur la nécessité des coopérations bilatérales.

Cela réside dans la communication et les échanges permanents entre le Cameroun-Chine et Chine-Congo. Selon le gestionnaire de Projets au sein du Bureau de l’organisation TRAFFIC en Chine, Zhang Ke, la Chine dispose de mécanismes de contrôle des produits forestiers. Pour renforcer cette action, ses partenaires souhaitent que la Chine s’assure de la légalité des permis d’exportation provenant du Cameroun ou du Congo avant toute délivrance de certificat d’importation.

Ainsi, comme le souligne Narcisse Lambert Mbarga, Point Focal de l’autorité Scientifique Cites Flore du Cameroun : « Il faut développer un dispositif robuste et transparent de vérification de la légalité de bois entre nos pays et la Chine. Trouver des mécanismes pour s’assurer de la légalité du bois dans le pays de départ et dans le pays d’arrivée. Qu’il y ait assez d’échanges d’informations entre les acteurs de la lutte contre la criminalité faunique et la criminalité forestière des différents pays». Proposition validée par l’équipe Chinoise, qui s’engage d’ailleurs à harmoniser sa réglementation en matière de commerce de bois avec celle de ses partenaires d’Afrique Centrale.

Quelques membres de la délégation Chinoise à l'atelier CITES/Douanes. Crédit photo: Madeleine Ngeunga

Quelques membres de la délégation Chinoise à l'atelier CITES/Douanes. Crédit photo: Madeleine Ngeunga

Assainir le secteur urge, car la demande est sans cesse croissante pour ce pays du continent Asiatique. Selon le réseau de surveillance du commerce des animaux et plantes sauvages (TRAFFIC), « la Chine a consommé 371 millions de m3 de produits en bois en 2007, et d’ici 2020 la consommation des produits du bois du pays est estimée à 477 millions de m3 ». Tous les acteurs du secteur forestier devraient être impliqués dans cette stratégie à savoir les agents des Services de Douanes, les organisations de la société civile, les agents des ministères de forêts, les entreprises forestières.

Pour mieux assoir ce mécanisme, la délégation Chinoise et ses partenaires ont émis le vœu de s’inspirer des acquis de l’Accord de Partenariat Volontaire FLEGT entre le Cameroun et L’Union Européenne (APV-FLEGT), pour créer un cadre propice gagnant-gagnant du commerce des produits forestiers entre les pays d’Afrique Centrale et la Chine. Cet atelier de plaidoyer marque un début de mise en œuvre du nouveau plan d’action du Forum sur la coopération Sino-Africaine (FOCAC) Johannesburg 2016-2018. Pour ces trois années, la Chine et 50 Etats membres Africains se sont engagés à collaborer étroitement pour lutter contre le « commerce illicite des produits de la faune et de la flore ».

Madeleine NGEUNGA

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MARCHAND AMBULANT HIER, ET AUJOURD'HUI JE SUIS À LA TÊTE DE PLUSIEURS <br /> BOUTIQUES DE PRÊT À PORTER<br /> Je suis Abdoul Samadou, 29 ans un jeune commerçant ambulant a Yamoussoukro <br /> qui a toujours cru en lui et à ses ambitions cela ma poussé a fait la découverte <br /> du grand Maître MEDAR qui ma aider a devenir l’un des plus grands commerçants de mon pays. <br /> Avant j'était marchand ambulant dans les rues de Yamoussoukro. <br /> Ce n’était vraiment pas facile de marcher à longueur de journée pour pouvoir vendre ses produits. <br /> Il y avait des jours avec et des jours sans. je pouvait rester plusieurs jours sans vendre un seul vêtement.<br /> j’ai pu connaître le vrai bonheur dans ma vie avec le Maître MEDAR.<br /> Aujourd'hui je suis à la tête d’une grande chaîne de boutique <br /> de prêt à porter qu’on peu remarquer un peu partout sur les rues de Yamoussoukro. <br /> Comme quoi il suffit juste de croire et d’être muni d’un désir ardent et d’une tension constante de réussir.<br /> Je tiens vraiment à fait ce témoignage pour le remercier;il intervient aussi dans beaucoup de domaine.<br /> Contacts du Grand Maître MEDAR<br /> Adresse électronique : princemedar@gmail.com<br /> Appel et Whatsapp : +22 996 883 650
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